Marketing digital 2019 : 12 lignes de force pour la nouvelle année.

Marketing digital 2019 by Space monkey Creation

Ok Google : « What’s new downtown ? ». En bon français, comme on dit dans les warzones de Paris et de Navarre, « quoi de neuf en ville ? » Quelles sont les lignes de force qui dessinent le paysage du marketing digital à la mode 2019 ?

Search et Assistants vocaux, Chatbots, Intelligence Artificielle (IA), Blockchain, Cryptomonnaies, Edge computing, Clouds, Multi clouds, Clouds hybrides, Réalité Augmentée (VA), Internet of Things (IOT), Internet of Threats, Abonnements, Vidéos et Formats Hybrides, Tv connectée, Tv intelligente, Quantum et Jumeaux Numériques, les tweets de Trump, les Gilets jaunes (réfléchissants), Influenceurs et Micro influenceurs, Contenu Généré par l’Utilisateur (CGU), Ecommerce et Marketplaces, Mobil Pay, Mobil First,… quels sont les buzzwords tendances en ce début d’année ?

« Après la blockchain, l’IA, la VR, l’IEA, ou l’AR, place à de nouveaux concepts : le « quantum », appliqué à l’informatique ou au marketing (chez Fleshman Hillard), le « reinforcement learning » (chez Terradata), le « edge computing » (chez Forrester) ou même la « smart dust » (poussière intelligente) « – Benoît Zante, Head of Research, HUB Institute.


1 CHATBOTS ET INTELLIGENCE ARTIFICIELLE


Les chatbots sont des services en ligne qui offrent des interactions authentiques et instantanées. Aussi appelés « agents conversationnels », ce sont des programmes informatiques capables de simuler une conversation avec un ou plusieurs humains par échange vocal ou textuel.

Les progrès en matière d’analyse et de traitement du langage, rendus possibles par l’intelligence artificielle, ont favorisé le déploiement des chatbots dont les réponses se rapprochent de plus en plus de ce que pourrait être une interaction véritable avec une vraie personne.

Qu’est-ce-que l’intelligence Artificielle (IA) ? « Ce qui distingue l’IA (prononcer Haille-é) d’un programme informatique classique est qu’elle peut d’une part apprendre et d’autre part générer ses propres données, tout en étant capable de traiter des données non structurées massives (texte, son, voix, vidéo, image)  » Larry Page Larry – Massachusetts Institute of Technology – MIT

70% des consommateurs interrogés ont indiqué qu’une réponse « immédiate » était importante pour entrer en contact avec le service client. 5% d’entre eux, seraient même prêts à payer plus si l’expérience est positive.

Les chatbots se sont largement déployés en 2018 et leur expansion semble être appelée à se poursuivre en 2019. En plus d’humaniser les relations numériques, ils permettent de répondre à la demande dominante des consommateurs : une immédiateté accrue.


2 VIDEOS, FORMATS HYBRIDES, TV INTELLIGENTE, TV CONNECTEE


L’époque où une image figée pouvait devenir virale sur Instagram ou Fb est révolue. De nos jours, la vidéo règne en maître sur les réseaux sociaux. Rien que sur Facebook, plus de 8 millions de contenus vidéos sont partagée quotidiennement par les utilisateurs du réseau.

Pour les marques, les vidéos publiées sur Youtube, Twitter, Facebook, Instagram, Snapchat, IGTV… constituaient près de 75% du trafic issus des réseaux en 2018.

L’émergence de la vidéo sur les réseaux sociaux ne doit pas faire oublier que la télévision traditionnelle est aussi en train de se réinventer. Tv connectée et tv intelligente sont en pleine révolution.

En 2019, la télévision par contournement et la télévision connectée participeront à la transformation numérique : comme le révèlent les lancements de l’Amazon Fire TV, l’Apple TV, Chromecast, Roku ou les Android TV boxes.

Dans ce contexte, les nouvelles capacités des systèmes informatiques dits à « Intelligence Artificielle » ouvrent des possibilités nombreuses. Les Tv intelligentes et connectées profitent notamment des progrès en matière de chatbots & assistants virtuels.

« Les publicitaires vont investir 29,8 milliards de dollars dans la vidéo en ligne en 2019, soit une augmentation de 27,5 % en glissement annuel. La majeure partie de ce montant partant vers les réseaux sociaux. Cette année, la création de contenu vidéo viral devrait faire partie des priorités des services marketing.

Par ailleurs, le succès de la vidéo ne doit pas faire oublier l’engouement pour les formats hybrides. Comme le montre, l’essor de la Story sur les réseaux sociaux. (Pour exemple, Youtube vient de proposer en décembre 2018, ses stories, comme sur Snapchat, FB ou Instagram.)


3 INFLUENCEURS ET MICRO INFLUENCEURS, CONTENU GENERE PAR L’UTILISATEUR (CGU)


La tendance générale est à l’hypersonnalisation des offres et des contenus. Sur les réseaux, cela se traduit notamment par le glissement des investissements des comptes des influenceurs « stars » vers ceux des micro-influenceurs.

Nombreuses sont les marques qui s’interrogent sur cette problématique des influenceurs et des micro-influenceurs dans le cadre de leur prospection ou de la fidélisation de leurs clients.

Sans mentionner l’usage des réseaux en zone de guerre ou lors des printemps arabes, à l’heure ou Trump, président des Etats Unis d’Amérique, règle sa politique internationale en trois tweets, à l’heure où les médias sociaux et les médias traditionnels sont désormais au coude à coude pour se disputer la couronne du 5ème power, à savoir qui d’entre eux aura la priorité sur cette capacité à prendre en otage d’un agenda, qu’il soit politique ou non, un public, une audience, un peuple. Pour exemple significatif de cette bataille, en France, la récente crise des gilets jaunes réfléchissants. Autant d’évènements et de nouveaux usages qui montrent que l’année 2018 a largement illustré le fait que les réseaux sociaux ont gagné en capacité et en puissance, sinon en responsabilité. » Andrew (aka la Tortue.)

D’une part, le Contenu Généré par l’Utilisateur (CGU) est devenu le st Graal de toute stratégie de marque qui se respecte (ex: Apple, GoPro, Harley, Suzuki…). D’autre part, les consommateurs veulent des avis authentiques et ils ont de plus en plus tendance à délaisser ces grands comptes suivis par cent mille followers dont les propriétaires finissent par confondre Native Advertising et Advertising tout court. On comprend alors pourquoi les marques souhaitent gagner en légitimité en ciblant des micro-influenceurs, dont la communauté est moins importante mais plus réceptive et plus engagée.

« Le nombre de followers/abonnés du micro-influenceur varie entre 9000 et 100 000 abonnés en fonction du pays, du secteur, de la marque et du réseau social. Ce chiffre n’est pas immuable, il peut être amené à varier selon les secteurs et les marchés concernés. » Fabian Ropars – Le blog du modérateur.

 


4 INTERNET OF THINGS, INTERNET OF THREATS


La quatrième révolution industrielle, celle de l’industrie 4.0, est bel et bien engagée.

L’industrie 4.0, qu’est ce que sait ? Tel que le définit Wikipédia, le concept d’industrie 4.0 s’apparente à une nouvelle manière d’organiser les moyens de production.

Il s’agit, d’une part, de fabriquer des produits uniques et personnalisés (Smart Product), d’autre part l’industrie du futur vise à maintenir les gains, y compris sur de faibles volumes de fabrication, notamment en optimisant la gestion des systèmes d’information et de télécommunications des sites de production.

Pour y parvenir, cette révolution industrielle implique des processus de production qui associent les innovations liées à l’internet des objets ( IOT – Internet Of Things) et d’autre technologies du numérique, telles que la cobotique, l’impression 3D, la réalité augmentée, ou encore l’intelligence artificielle (Ia), en vue d’exploiter les données issues du Big data et de la maquette numérique.

Citons pour exemple d’initiatives récentes en ce domaine, le projet d’usine du futur présenté à ces actionnaires par l’entreprise Clextral, fabricant d’aliments extrudés et de pâte à papier fiduciaire. Visant à accueillir tous les salariés sur un seul site (baptisé Ondaine), le projet de Clextral comporte également une académie, une école des technologies, créée pour assurer des formations de haut niveau aux salariés mais aussi aux clients

En faisant converger le monde virtuel, la conception numérique, la finance, le marketing, avec les produits et les objets du monde réel, les nouvelles capacités de production inaugure le temps de l’hypersonnalisation, mais entraine également de nouveaux impératifs en matière de protection et sécurisation des données (data).

Pour faire court, évoquons pour exemple extrême, le déploiement de Stuxnet 41, ce virus qui aurait été généré pour mettre à l’arrêt le programme nucléaire iranien. Le virus, largement diffusé, aurait arrêté un cinquième des centrifugeuses iraniennes et ainsi retardé la capacité de l’Iran de fabriquer ses premières armes nucléaires, selon des experts militaires et du renseignement cités par le New York Times.

Avec l’industrie 4.0, un hacker peut mettre hors d’état, non plus un seul site, mais plusieurs sites, et potentiellement une ressource stratégique, un réseau d’approvisionnement, un pays. Ce n’est pas pour rien que l’Internet des Objets (IOT, Internet of Things), est aussi surnommé l’Internet des menaces (Internet of Threats).

A noter aussi: développé en 2018, dans l’Union européenne et particulièrement en France, la RGPD (le Règlement Général sur la Protection des Données, aussi connu sous le nom de GDPR, de l’anglais General Data Protection Regulation), a grandement sécurisé les échanges. Tout comme l’avaient fait en leur temps, l’application progressive du règlement Eidas pour la valeur probante de la signature numérique, ou encore les algorithmes de chiffrement tels que le RSA (du nom de ses trois inventeurs, Ronald Rivest, Adi Shamir et Leonard Adleman) et le protocole 3D Secure pour la transaction bancaire en ligne.

« Sinon, le darknet se porte bien. De ce côté, là, on a toujours pas le médicament. » Watson John Watson.


5 LE QUANTUM ET LES JUMEAUX NUMERIQUES


Les nouvelles capacités de calcul des bécanes actuelles se rapprochent du quantique. Des nouveaux mots à la mode, tels que Quantum et Edge Computing font concurrence à l’IA (Intelligence Artificielle) sur le podium des buzzwords en vogue.

En revanche, les cryptomonnaies, pour le coup bien dans la crypte, ont entamé leur descente sur l’échelle des mots tendances. Inutile de le rappeler, le bitcoin a perdu plus de 85% en un an, passant de presque 20 000 dollars en décembre 2017 à 3 800 dollars aujourd’hui (pour info sympa). Mais ça on s’en fout.

Qu’est ce que le quantum et que sont les capacités quantiques des nouveaux ordinateurs ?

Présenté du 08 au 11 janvier 2019, au CES 2019 de Las Vegas : l’IBQ System 1 est décrit par IBM comme étant le premier système quantique intégré au monde. Destiné à un usage commercial, on parle d’un ordinateur de 20 qubits qui constitue l’unité d’information quantique. Selon IBM, il s’agit d’un ordinateur viable, une machine testée en laboratoire. Pour l’instant, la dimension quantique restera limitée aux capteurs ou encore à la cryptographie mais Les choses devraient évoluer rapidement. Emmanuel Ghesquier – Presse Citron

Les développements à venir dans l’IA seront en effet portés par ceux du quantique, dont la puissance de calcul est très largement supérieure à celle dont nous disposons actuellement, et avec l’avantage d’une consommation d’énergie réduite. .

L’Edge Computing permet, quant à lui, d’apporter toute la souplesse du cloud au plus proche des appareils qu’il alimente en données, à la “périphérie” du réseau. Ce temps gagné s’avère critique dans certains domaines, comme par exemple celui de la voiture autonome, où la gestion du temps de latence est cruciale.

D’autres buzzwords ont également le vent en poupe dans les soirées nerdy du moment. Celui de « Jumeau numérique » est fortement tendance en ce début d’année 2019.

C’est officiel : les “jumeaux numériques” sont désormais au sommet de sa courbe de “Hype” du Gartner. Le cabinet estime que ceux-ci vont devenir “mainstream” dans les entreprises, d’ici 5 à 10 ans. Benoit Zante, Head of research au HUB Institute.

Qu’est ce qu’un jumeau numérique ? Pour faire court, il s’agit du double numérique d’une entité, d’une firme, d’un service, d’un produit, d’un individu.

Le jumeau numérique ne se limite pas à l’industrie, mais nos futurs ingénieurs en chef de l’industrie 4.0 (Industrie IOT), le définissent ainsi:

Pour l’industrie, un jumeau numérique est la représentation virtuelle d’un produit, utilisée pour la conception, la simulation, la surveillance, l’optimisation ou l’entretien du produit. Il s’agit d’un concept essentiel dans l’Internet des objets appliqué à l’industrie. » whatis-techtarget

Présenté à l’Université du Michigan, lors d’une présentation face à des industriels sur la création d’un centre dédié à la gestion du cycle de vie des produits, ce concept est né de l’idée qu’il est possible de créer une expression numérique des informations d’un système physique.

Le “jumeau numérique” ne se limite pas à l’industrie : il peut aussi s’appliquer à des organisations, ou même,… à l’humain. Ericsonn prédit notamment l’arrivée d’avatars de plus en plus réalistes “qui nous permettront d’être à deux endroits à la fois” : avec le développement de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée, leurs usages vont largement dépasser ceux du jeu vidéo. Benoit Zante, Head of research au HUB Institute.


6 ABONNEMENTS ET VERSIONS NON-ALGORITHMIQUES


A n’en pas douter, l’abonnement sera le modèle économique star de 2019. Certains spécialistes, tels que GP Bullhound, avancent que les abonnements B2C feront même de l’ombre à la publicité.

L’approche systémique et high tech se voit contrebalancée à présent par un esprit low tech en expansion. Même Facebook n’hésite plus à quitter ses terres digitales pour lancer un magazine papier (Grow) ou des pop-up stores ouverts en France pendant la période des fêtes.

Demain, les réseaux sociaux envisagent des versions par abonnement en parallèle des versions algorithmiques de leurs applications.

Avec les divers scandales qui ont émaillé l’année 2018, le modèle économique de Facebook reposant sur la publicité ciblée est remis en question. Même le géant américain, imagine des versions non algorithmiques, basés sur un business model semblable à ce que peut être celui de Netflix, Salesforce ou Spotify. Le Blog du modérateur.

Pour rappel Spotify et Netflix ont converti avec succès des millions d’utilisateurs au payant grâce à leurs interfaces de référence, mais la tendance arrive aussi en retail : pour exemple, citons les Ateliers Bocage, avec lesquels la marque Bocage propose une offre de location à l’abonnement: pour 39 euros par mois, l’utilisateur bénéficie d’une paire neuve tous les deux mois.

Dans son rapport sur les tendances tech qui marqueront 2019, l’abonnement semble être une tendance lourde, qui touche des secteurs aussi divers que les médias, la santé, le bien-être, l’éducation, le divertissement.


7 IA, REALITE AUGMENTEE, EXPERIENCES DE VENTES PERSONNALISEES


Le potentiel de création d’expériences client hors ligne via la Réalité Augmentée apparaît illimité.

Pour mémoire: l’utilisation de la Réalité Augmentée a explosé chez les consommateurs grand public avec notamment le lancement de Snapchat et de Pokemon Go, ce dernier ayant été téléchargé 650 millions de fois dans le monde entier.

En plus de nouveaux formats de jeu, la Réalité Augmentée a permis aux marques de transformer l’expérience client au sein de leurs magasins en proposant des services interactifs et personnalisés.

 » Sephora’s Virtual Artist est une application mobile ou tablette permettant aux utilisateurs d’essayer différentes variantes de produits de maquillage, ainsi que des looks créés par des experts Sephora, avec la possibilité d’acheter instantanément des produits utilisés dans ces looks. Grâce à la possibilité de prévisualiser une variété de produits au bout des doigts, les applications de Réalité Augmentée peuvent s’avérer essentielles pour optimiser et accélérer la phase d’achat avant les concurrents » Melissa Chue – 6 tendances du marketing digital qui ont façonné 2018 – Digimind.

Cependant, pour que ces applications en réalité augmentée soient adoptées par les clients des magasins, les marques doivent, d’une part surveiller les réactions des consommateurs sur les fonctionnalités proposées, et ajuster les services en se basant sur les informations obtenues.

C’est là où l’intelligence artificielle intervient. Ces capacités d’analyse et de traitement des données non-structurées massives (texte-son-voix-image-vidéo) permettent de plus en plus d’affiner la réponse proposée par ces nouvelles applications en Réalité Augmentée (RA), qui permettent d’intégrer des éléments virtuels en 3D et en direct, au sein d’un environnement réel.


8 IA, SEARCH ET ASSISTANTS VOCAUX


Grâce aux progrès de l’Intelligence Artificielle, les assistants vocaux se sont multipliés en 2018. Google, Amazon, Microsoft, Samsung, Apple tous se sont lancés sur le marché des hauts parleurs intelligents.

Dans les années à venir, la commande vocale aura une place dans presque tous les aspects de la vie quotidienne, de la conduite automobile au shopping.

Rappelons que la commande vocale va bien au-delà du marché des maisons intelligentes et pourrait peser près de 53 milliards de dollars en 2022.
Les marques lancent également leurs propres applications vocales.

Pour exemple, déjà au début de l’année 2018, Monoprix s’associait à Google Home pour lancer une application permettant aux clients de créer leur liste de courses simplement en parlant, ainsi qu’un chatbot proposant des recommandations basées sur les habitudes d’achat des utilisateurs.

Début janvier 2019, la tablette de cuisine de KitchenAid fait fureur au CES de Las Vegas. Utilisant la plateforme Yummly, forte de 2 millions de recettes afin de faciliter les recherches (calories, temps de préparation, allergies, saisons, etc.), KitchenAid et sa tablette de cuisine Smart Display peuvent se commander par la voix grâce à Google Assistant.

Parmi les premières conséquences du déploiement des assistants vocaux: si 20 % des requêtes en 2018 l’ont été par la voix, elles pourraient s’élever à 50% de toutes les recherches effectuées en 2020.

Pour le référencement, (SEO, SEA, Search comme on dit en bon français dans services marketing de Paris et de Navarre), les conséquences sont également sérieuses.

La position #1 Google n’est plus la première visée. Désormais il s’agit d’être en position #0. Une page google vous donne 10 ou 20 réponses par une requête classique, avec la voix, ce sont une ou deux, voire trois réponses. En dessous du podium, vous avez le droit d’aller discuter du sexe des anges, et plus si affinités mais oublier tout espoir de trafic.

« En ce début d’année 2019, si le contenu doit toujours être de plus en plus qualitatif dans un contexte où l’hyperpersonnalisation devient reine, il faut également qu’il soit désormais pensé en vue d’une recherche vocale. » Pierre Catel – SPMK Créa

 


9 INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (IA) ET PUBLICITE PROGRAMMATIQUE


L’intelligence artificielle trouve également sa pleine application dans l’espace publicitaire programmatique, en permettant d’acheter des publicités de manière plus efficace et de cibler des publics spécifiques.

Grâce au machine learning, il devient possible d’extraire les données les plus pertinentes du flot des informations non structurées issues du Big Data. Les campagnes marketing sont ainsi menées de façon plus pertinentes et mieux ciblées.

L’application de l’intelligence artificielle révolutionne la génération, l’analyse et le profiling de leads.

En prévoyant « à qui », « comment » et « quand » diffuser une annonce publicitaire, mais également en transmettant rapidement une offre pertinente, les technologies liées à l’IA augmentent les chances de succès d’une campagne marketing et réduisent les coûts d’acquisition des clients.

Pour exemple, dans le secteur Fintech (technologies financières), citons la société Lead-in qui applique ces technologies pour la génération de leads destinés aux établissements bancaires et financiers.

 » Le Machine Learning est très efficace dans les situations où les insights doivent être découvertes à partir de larges ensembles de données diverses et changeantes. Des leads mieux ciblés entrainent des taux de conversion plus élevés. Mesurer les performances de conversion fait partie intégrante du travail de modélisation. Plus l’algorithme d’apprentissage reçoit des données en nombre, meilleur sera son efficacité. Ces modèles s’améliorent en continu et impactent directement les taux de transformation de nos clients. » David Chemla- Ceo Lead-in.

L’application des technologies de machine learning permet ainsi d’isoler, de traiter et de modéliser les informations les plus pertinentes et d’appliquer des algorithmes d’apprentissage pour optimiser ces processus sans intervention humaine.

Dès lors que le modèle de travail est paramétré, la machine apprend seule et optimise au fil du temps la tâche à accomplir : déterminer le meilleur scoring utilisateur pour ensuite proposer les offres les plus personnalisées à chaque client.

 


10 E-COMMERCE ET MARKETPLACES


La marketplace n’a pas fini de faire parler d’elle en France. 90 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2018, 38 millions de consommateurs en ligne, 33 transactions par an en moyenne, un panier moyen de 65 €, 182 000 sites marchands, 61% des ventes concentrées sur 0,61% des sites… voilà dressé en quelques chiffres le portrait du ecommerce français.

Selon Xerfi, le poids des places de marché dans le volume d’affaires global des sites marchands est en constante croissance. Après avoir représenté en 2018, près de 30% des ventes en valeurs, les places de marché en ligne pourraient capter 33% du total des ventes e-commerce en 2021 (contre 15% en 2013). – Aude Chardenon – LSA conso.fr

En France, Amazon caracole en tête (18,9% en part de marché), devant C-Discount (8,2%), Vente Privée (3,9%), Showroomprivé (2,6%), Fnac (2,4%), Darty (2,1%), Boulanger (2,6%), Redoute (1,8%), Zooplus (1,4%), Ebay (1,2%), Zalando (1,2%)

Même en ayant fait leur choix sur un autre site, 51% des consommateurs se rendent sur Amazon pour y retrouver des suggestions, des infos complémentaires ou des comparaisons de prix.

Le monde du BtoB n’est pas en reste. Toujours selon Xerfi, Les achats en ligne des entreprises de plus de dix salariés atteindront 947 milliards d’euros en 2020. Là encore, les places de marché semblent être un modèle d’avenir. Amazon Business, Cdiscount avec Cdiscount Pro ou ManoMano avec Mano Fulfillment, sans oublier les plateformes RH qui se multiplient, qu’elles soient dédiées au recrutement, à la culture d’entreprise ou à la formation.

Parmi les évènements qui n’ont pas échappé aux ecommerçants, notons également l’arrivée de Google dans la course aux places de marché.
Sur le modèle d’Amazon ou Cdiscount, Google Shopping va devenir Google MarketPlace dès ce début d’année 2019. Objets high tech, produits de santé ou de beauté, jeux ou jouets, mais aussi nourriture… pour effectuer un achat, il suffira de cliquer sur « Acheter avec Google »

Enfin, les réseaux sociaux suivent également la tendance. De nombreuses fonctionnalités d’achat in-app sont apparues chez les plus grandes plateformes sociales.

Facebook Marketplace depuis 2016, suivi par Instagram Shopping, Shop the look sur Pinterest, ou tout récemment à l’automne 2018, les partenariats entre Snapchat et Amazon…

Devant cette profusion d’acteurs, les marketplaces cherchent à se différencier, notamment en proposant des offres hybrides, combinant vente de produits et services complémentaires (comme Supermano par ManoMano).


K/ MOBIL PAY, MOBIL FIRST, MARKETING DE L’INSTANT


Le déploiement du «Mobile first» en 2018 amène avec lui le développement d’un nouveau terrain de jeu qui n’a rien d’anecdotique : la vente au détail par mobile et les portefeuilles numériques polyvalents (Appel Pay, Samsung Pay, Google Pay…)

Avec le développement des expériences clients personnalisées Instore et du drive-to-store, le paiement par mobile ouvre également de nouvelles possibilités pour les marques pour accélérer le processus d’achat, en mettant leurs magasins à portée de smartphone.

Pour exemple ultime de cette évolution citons Wechat, la plateforme de messagerie mobile N°1 en Chine.

Wechat (+ d’un milliard d’utilisateurs actifs par mois), permet non seulement d’envoyer des messages privés, mais aussi de gérer toutes les actions liées au shopping, telles que réserver un taxi ou un repas à emporter, personnaliser et commander une paire de chaussure ou un tee-shirt, prendre rendez-vous avec son médecin ou encore payer ses factures. Melissa Chue – 6 tendances du marketing digital qui ont façonné 2018 – Digimind.

Venant jouer sur les terres de la solution « Apple Pay » proposée par Apple, ou encore le nouveau service Paylib des institutions financières et banques françaises, ou Samsung Pay de Samsung, Google Pays était lancé, dès le CES 2018 à Las Vegas.

« Avec Google Pay, il est désormais possible de payer à travers tout l’écosystème Google. Il vous est également plus facile d’utiliser les informations de paiement enregistrées dans votre compte Google, afin d’accélérer vos achats en toute tranquillité. Présenté au CES de las Vegas au printemps 2018, et lancé officiellement en France, en décembre 2018, l’appli permet de faire des paiements sur les bornes NFC, en magasin, mais également sur les sites et sur les applications mobiles de Google. » Emmanuel Ghesquier – Presse Citron.

Parallèlement, les réseaux sociaux lancent également leurs solutions. Facebook, Instagram, Snapchat, Pinterest intègrent de plus en plus souvent des fonctionnalités d’achat direct sur leurs plateformes en ligne.
Pour finir, ajoutons que dans un contexte où « expérience client » est devenue synonyme d’« expérience mobile », l’omniprésence des données de localisation participent à l’objectif général du Mobil First : faire du marketing de l’instant présent.


L/ STORY-TELLING D’EMOTIONS ET ENGAGEMENT


Qu’est ce que l’inbound marketing et le story telling d’émotions ? Vous souhaitez produire, éditer et diffuser du contenu de qualité pour générer une audience qualifiée ? Vous souhaitez convertir vos leads en prospects identifiés, faire de vos clients les meilleurs ambassadeurs de votre marque ? Parmi les solutions rentables et pérennes : faire de l’inbound marketing en privilégiant l’émotion.

En 2019, l’inbound Marketing reste votre force de gravité digitale. Son opposé extrême est la publicité push classique telle qu’elle existait sur les médias traditionnels avant l’avènement d’internet et des réseaux sociaux. L’inbound marketing consiste à produire du contenu qu’il soit textuel, graphique, audiovisuel ou animé pour informer vos clients, générer de l’engagement, créer de la notoriété et du trafic, favoriser les conditions du CGU (contenu généré par les utilisateurs).

Le storytelling d’émotions est l’arme absolue de la discipline. Il s’agit de savoir raconter une histoire autour de sa marque et de son univers en touchant le coeur de son public. Contrairement au contenu déluge dont nous sommes abreuvés à longueur de connexion, le contenu d’émotion nous implique, nous touche, nous pousse à interagir et à nous engager.

Exemple d’engagement : début 2018, le crocodile de René Lacoste faisait place à un dauphin de l’Irrawaddy, une loutre cendrée, un titre de Bengale, … 1457 polos. Autant de logotypes que d’individus rescapés de leur espèce en voie d’extinction. Mille quatre cent cinquante sept polos! 112 tigres du Bengale, 15 dauphins de l’Irrawaddy, 124 loutres cendrées… c’est dire l’urgence de la situation. A l’échelle de notre génération, l’urgence semble être avérée. En quoi ça compte que le logo Puma soit bientôt remplacé par un dodo ou une grenouille de nouvelle guinée? Le fait qu’il y ait un nouveau débat sur la table ne change rien au problème de fond : 60% des espèces disparues en 30 ans, + 1 à 3° prévus dans les 7 prochaines décennies… bleu, blan… I never finish any ?


Les français sont tranchés sur la question, ils campent sur leur position, non, on reste sur la première idée, bleu, blanc, rouge. Les Berruriers oranges ? Pareils, non, on reste sur notre première idée, noire, on veut une ceinture noire. Le bleu? Impossible, préempté par Colette pour son bleu de Puisaye. Le jaune? C’est mort, no way, c’est réservé pour les gilets réfléchissants. Le rouge ? Pas possible non plus, c’est pris aussi, par Jacque Brel dans sa chanson le rouge et le noir. Le vert? Banco, vendu, pas pire. Vert, les stabilos verts, le gang des instits.

Crédits photo : photographer Randal Ford – Animal Kingdom

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Pierre Catel - Concepteur rédacteur et gentil organisateur du collectif de créatifs freelance SPACE-MONKEY Création.

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